Art rupestre et patrimoine mondial en Afrique subsaharienne

Archéologie
Auteur(s)
Sous la direction de Geoffroy Heimlich
Publication
February 2021
Appartenance
Institut des mondes africains (IMAf)
Éditeur
Hémisphères Editions

Parc Maloti-Drakensberg (Afrique du Sud-Lesotho), monts Matobo (Zimbabwe), falaises de Bamdiagara (Mali), massif de Lovo (République démocratique du Congo)…: l’art rupestre est présent à travers toute l’Afrique subsaharienne, dans des zones géographiques encore sous-représentées sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Or, ces cinq dernières années, un grand nombre de ces sites a été proposé pour inscription sur cette Liste. Leur évaluation a suscité bien des défis : la capacité à démontrer une valeur universelle exceptionnelle nécessite des recherches et des études suffisamment détaillées. Et des ressources considérables sont nécessaires pour assurer l’analyse, la collecte de données et la conservation des sites.

Ces études s’appuient néanmoins sur une longue histoire de la recherche et bénéficient des nouvelles technologies. Les outils numériques et informatiques, notamment, sont susceptibles d’améliorer considérablement les connaissances et d’accroître les corpus rupestres déjà connus. Dans le même temps, une prise de conscience renouvelée de la protection et de la gestion durable des sites se fait sentir. Recherche, conservation, protection et gestion durable de ces sites : autant de défis évoqués au fil des contributions ici réunies, et d’occasions de partager les bonnes pratiques au travers de cas concrets mettant en avant les expériences africaine et française concernant des sites d’Afrique subsaharienne déjà inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial ou sur les listes indicatives.