© Carpentier Irène, 2019

Alia GanaEspaces, territoires et sociétés

Advanced Grants

Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS), CNRS, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Université Paris Nanterre, Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, Université de Paris

 

Docteur en économie et société de l’Université Paris Nanterre et en sociologie de l’Université de Cornell (États-Unis), Alia Gana est directrice de recherche CNRS au Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS). Ses recherches explorent les liens entre développement, territoires et démocratie, à la lumière des bouleversements politiques en Afrique du Nord, et à travers diverses entrées : les conflits et les mobilisations collectives pour l’accès aux ressources et au cadre de vie ; la gouvernance des biens communs et des territoires ; le rapport au politique et les comportements électoraux. Son parcours professionnel l’a amenée à travailler dans des institutions d’enseignement et de recherche, en Tunisie, en France et aux États-Unis. Elle est membre du conseil scientifique de la Maison des Sciences de l'Homme SUD de Montpellier, de la Fondation pour l’Agriculture et la Ruralité dans le Monde et de l’Ethics Bord de l’ERC BIT-ACT, Université de Bologne.

TARICA - Changements politiques et socio-institutionnels en Afrique du Nord. Concurrence des modèles et diversité des trajectoires nationales

Le projet a pour objectif d’analyser les mutations en cours dans le nord de l’Afrique sous l’angle de la circulation et de la confrontation de divers modèles politiques, sociétaux et économiques, et en tant que produit de l’appropriation et de la réinterprétation qu’en font les acteurs. Il s’agit de saisir la manière dont différents acteurs publics, privés et associatifs se positionnent dans les espaces ouverts par la remise en cause des systèmes politiques autoritaires et d’analyser leurs stratégies en lien avec les modèles de référence et les registres normatifs qui inspirent leurs actions. L’objectif est aussi d’identifier les facteurs et les processus qui rendent possible (ou non) la mise en place de dispositifs institutionnels à même de gérer la diversité sociale, le pluralisme et les conflits. À partir de cette approche centrée sur les acteurs, nous cherchons à mettre en évidence les processus complexes qui contribuent à la diversité des trajectoires suivies par les cinq pays d’Afrique du Nord directement ou indirectement touchés par les « révoltes arabes », à savoir la Tunisie, l’Égypte, le Maroc, l’Algérie et la Libye. S’appuyant sur une approche pluridisciplinaire, comparative et multi-scalaire, le projet propose d’explorer ces différents processus à travers trois entrées complémentaires : 

  • les recompositions politiques ;
  • la justice transitionnelle et les modèles de réconciliation ;
  • les modèles de développement et de justice sociale.

TARICA

 

Mots clefs :

Révolutions arabes, Islamisme, Réconciliation, Mobilisations, Développement

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